Quatre Chérubins s’élèvent au-dessus de nos têtes.
Trois verbes puissants nous interpellent: Aimer, Penser, Créer.
Trois substantifs sonnent avec les cris des révolutions: Liberté – Egalité - Fraternité.
Et une bannière avec une phrase lapidaire… «…et l’on n’apprendra plus la guerre…»
Au milieu de tout cela, un homme simple, un homme que la nature a doté de talents multiples et d’une intelligence hors du commun.
Et pourtant, seulement un homme de son temps…
Il est le lieu de la mémoire, de l’émotion, de l’interrogation, de l’exaltation et de l’espérance, de la génération qui connu les deux plus grandes guerres mondiales.
Cette première salle d'exposition retrace la vie et l’oeuvre de Robert.
Divisée en 6 sections distinctes (Aimer, Penser, Créer - Liberté, Egalité, Fraternité), cette exposition est l’occasion d’entrer dans la vie de Robert et de partager l’espace d’une visite ses passions et combats.
Cette salle est le point de départ de la visite de la Tour d’Eben Ezer.
Dans la Salle des Chérubins, Robert Garcet a mis tout son Art au Service de sa pensée philosophique.
Elle rassemble toute sa symbolique. Les supports utilisés ont été puisés dans l’Apocalypse de Jean en grande partie ainsi que dans les esprits du prophète Ezéchiel.
Dans cet espace de renseignement vous pourrez vous informer sur les différentes expositions, évènements auquel participe-le musée et bien plus encore !
Vous pourrez y acquérir des catalogues, des livres, cartes postales, … qui vous permettrons d'approfondir votre visite.
Eben-Ezer a été conçue et édifiée par Robert Garcet dès les années 1950.
Son achèvement est toujours en cours.
La construction est en pierre de silex, du pays. Le silex était exploité dans la vallée du Geer depuis 1930, cette industrie c'est poursuivie jusqu'au début des années 2000.
Le site d’implantation de la Tour est lui-même une ancienne carrière, ainsi que tous les espaces boisés qui l’environnent.
Le site tente de retrouver son état naturel d’antan. Nous voulons préserver ce décor et nous vous demandons de ne vous livrer à aucune détérioration.
Eben-Ezer est une création artistique, tant dans sa globalité, que dans chacune des sculptures, ainsi que dans les pierres utilisées.
Reconstitution de la Thébah au départ d’une scène du roman de la Thébah, aux Editions d’Eben-Ezer.
Dans la Thébah…(*)
"Aux origines, le premier continent encerclait la mer du septentrion. En ce temps-là, nous, amon nos autes, artisans de tous les creusements à une lieue à la ronde, géomètres de tous les angles, cultivateurs et pastoureaux du tiers aux horizons infinis, artisans et artistes du flint-art, nous sentions confusément que quelque chose allait se produire".
La Thébah est une cité troglodytique découverte dans les années ’60 dans la vallée du Geer et de la Berwenne.
Le monde de la Thébah se situe aux confins des grands déluges du Tertiaire, pendant et après. Il fait vivre les dernières heures de l’âge d’or.
A travers ce catalogue, nous vous proposons un autre regard sur Eben-Ezer et son auteur.
Sans doute avez-vous votre interprétation des œuvres de Robert GARCET ?
Nous voulons y ajouter ses intentions, le fil conducteur…
Aucune de ses œuvres n’est à prendre au premier degré: cherchez-y la symbolique, le sens philosophique, sa position dans l’ordre numérique et l’expression artistique des sentiments qui l’animent.
Chaque représentation a un sens pour elle-même mais son environnement la restitue dans l’univers symbolique, plastique et historique de l’auteur.
Certaines œuvres ont demandé plusieurs années pour être réalisées.
Généralement, il menait plusieurs chantiers parallèlement: peinture, sculpture, modelage, écriture sur le même sujet. Ses œuvres écrites donnent souvent les clés des sculptures.
La diversité de ses expressions ne laisse aucun indifférent. Elle leur confère l’harmonie malgré l’éclectisme et parfois la noirceur des atmosphères.
Nous allons nous engager dans les entrailles de la Terre, Robert GARCET y a enfuit ses idées, reproduit des symboles et aménagé tout un univers qui nous rappelle les images et les figures de l'apocalypse.
L’exposition propose de découvrir le Crétacé, un épisode de l’ère mésozoïque.
C’est loin tout cela : 100 millions d’années (50 à 135 millions d’années).
Nous étions ici en plein océan.
L’océan Crétacé a laissé un massif sédimentaire de plus de 200 mètres d’épaisseur selon les territoires. Nous y découvrons des fossiles de toutes espèces : mollusques, gastéropodes, céphalopodes, échinodermes,… des sauriens, tortues, les bancs de silex,…
Les carrières ouvertes en Basse-Meuse et vallée du Geer constituent autant de pages révélatrices du « Vivant » de l’époque.
L’exposition, bien modeste, se propose de mettre en scène l’océan Crétacé en immergeant le visiteur dans ses profondeurs. La scénographie n’a d’autre but que de créer une atmosphère, un vécu.
Elle allie la représentation aux connaissances que nous apportent les fossiles de quelques espèces.
C’est du Géospadium que nous vous convions au voyage imaginaire à l’époque secondaire, au Crétacé.
Pour cela, vous prendrez les commandes d’un ordinateur et remontrez le temps au rythme que vous souhaitez.
Dès que vous mettrez les pieds dans votre vaisseau imaginaire vous serrez à l’époque secondaire !